Samedi 21 Novembre 2009. De La Fontanette au Col du Frêne.

Publié le par le vion balladeur

Nouvelle séance mensuelle des Chemins de Traverse. Sans photos, malheureusement.
Une quinzaine de participants, dont des nouveaux ! Parmi eux, certains sont venus grâce à ce blog ! Comme quoi...

Après les remerciements, l'action.
Une moitié entre Barthou et le Col à continuer le tracé de l'itinéraire balisé (futur ?) avec le Frêne (et le Morbié-Pela ?).
De l'autre, l'entretien des itinéraires qui, de la Noiriat, montent vers les Hiboux (ou Hibouds) ou vers la Barme par l'aval.
Entre troncs et broussailles évacuées, et petit escalier "rénové" (big respect à Brigitte et Annie), voilà quatre heures de boulot bien remplies.

Avant de vous dire rendez-vous le 12 Décembre 2009 prochain à l'Assemblée Générale (au dessus de l'Accueil Touristique à 9h30) des Chemins de Traverse; un petit  imparté concernant le nom de notre association :

Proposé il y a quelques années par notre deuxième président (et seule proposition soumise), elle est, heureusement, par deux coïncidences, très saint-pierraine !

En effet, deux sources bibliographiques historiques mentionnent l'existence de deux traverses sur la commune de Saint-Pierre d'Albigny !
La première, citée par le géographe saint-pierrain François Gex (1882-1932), nous dit que la commune de Saint-Pierre peut être divisée en quatre secteurs. La limite séparant l'est (le levant) et l'ouest (le couchant) est le Gargot (limite auparavant utilisée pour le ban des vignes au 19ème). Par contre, celle séparant le septentrion (le nord) et le sud de Saint-Pierre est : " [...] celle que les vieilles archives appellent " la traverse " ou la " route provinciale de Moûtiers et du Petit-Saint-Bernard ", est représentée par le chemin des Allues, prolongé par la Grande Rue de la Ville, de Favasset, Miolanet, le Bourget jusqu'à Fréterive et au-delà [...] ".

La seconde, citée par MOURIER Claudine dans sa Maîtrise d'Histoire sur la Paroisse de Saint-Pierre d'Albigny au XVIIIeme siècle (référence Archives Départementales de la Savoie J831), est du curé de la paroisse en mai 1740, l'Abbé DICHAT (cf. Registres Paroissiaux 4 E 418-419 B.P-6. Ou MOURIER, pp. XI). Il nous rapporte que l'hiver 1739-1740 fut des plus rude. Et que celui qui causa ceci, " C'est le vent du couchant appelé traverse qui a causé tout ce mauvais temps, non seulement dans cette vallée et province, mais également dans les autres pays ".

Même si la deuxième référence est moins " glorieuse " pour notre assoc', n'oublions pas que ces deux traverses sont régulièrement en conflit en notre Val de Miolans, et que rares sont nos membres qui n'ont pas vécus ce combat, en parcourant la première tout en subissant le second.

Au 12 Décembre donc. Et d'ici là, pour ceux qui auraient encore des galoches d'aller recta "clioutrer leurs sôques chez le soquatier".   
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