10 Avril 2010 : Les Chemins de Traverse mettent "le feu" à la Barme.

Publié le par le vion baladeur

En ce début de mois d'avril, même s'il ne faut pas se découvrir d'un fil, c'est avec un temps digne de cette saison que nous partîmes nettoyer un chemin... qui n'existe pas ! Du moins, sur le cadastre.

Situé entre le Taccon à l'Est, la Barme et la Gotellaz à l'Ouest; ce chemin a pour intérêt de raccourcir le cheminement des gens des "Monts Bénits" allant au Bourg. Ou aux sages noiryérots (relisez votre Gex) d'allez chercher calme et volupté sur les chemins de la Barme...

 

C'est du Chapeau, le plus haut placé des Monts-Benoits (Mons Benedictus, le Mont Bénit, dixit Gex) par une ample barrotière que nous avons rejoint le dit chemin.

Et qui dit barrotière, dit barrote. La voici ouvrant la marche sous la conduite experte de Yves :

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Remarquez que la photo mériterait un peu plus de netteté. Non pas que le photographe ait bougé, mais c'est plutôt l'appareil qui fut pris en flagrant délit de lenteur. Mais cela est fait... exprès. Donnant ainsi un effet de mouvement. Mouvements dont nous ne fûmes guère avare en ce matin.

Car, le printemps venu, la vermine n'attend pas pour reprendre "du poil de la bête". Cisailles, sécateurs, scie et tutti quanti (non, ce n'est pas le nom d'un outil) ne furent pas de trop pour lui couper (si j'ose dire) l'herbe sous le pied.

Râteaux pour la regrouper, mais aussi pelles et pioches pour la déraciner (le cas échéant), il restait que, n'ayant plus d'utilisation (qui voudrait broûter cela ? ne soyons pas vache, mais des ronces, cela ne doit pas être "top" à consommer...), il fallait trouver une solution.

Ce fut par le feu que l'on s'y employa. Et pour maître de cérénomie, Alain nous gratifia de son "amour" pour les arts du feu (ou pyro... technie, la science de la combustion des matériaux et de ses effets). Qui a dit pyromanie ? Ou la manière (maladive ?) de faire feu (de tous bois, entre autres). Cela mériterait un jugement digne de l'Inquisition. Qui, généralement, ne lésinait pas sur la condamnation par... le bûcher ! Bûcher que voici, en phase d'allumage sous les mains expertes d'Alain (fait ton office) :

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Ici, la photo semble plus stoïque. Il y a de quoi, il ne faut pas manquer de sang "froid" pour gé(né)rer un tel brasier. Brasier tel que, quelques minutes plus tard (et quelques recharges en bois morts et autres secs fourrages), il était dur de le cotoyer. Voyez le résultat :

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Ce qui est dommage, c'est que tufères et diaus ne furent pas de la partie pour profiter de ce foyer, al dente (mais non sous la cendre).

 

Mais, de nouveau, le TGV (Temps à Grande Vitesse) nous obligea à l'étouffer avant de rejoindre les nôtres (de foyers). Au retour, nous pûmes, comme tout au long de cette matinée, profiter de la symphonie printanière (non pas de Robert Schumann, mais de nos amis les oiseaux) orchestrée par les coucous (Cuculus canorus link), les rougequeues noirs (Phoenicurus ochruros link), les pics noirs et verts (Dryocopus martius link et Picus viridis link). Sans oublier les merles noirs (Turdus merula link).

 

De retour au "camp de base", après avoir rembarqué les outils, pour conclure, une petite réflexion fut organisée concernant les prochaines actions prévues :


Le samedi suivant fut consacré au repérage des deux boucles du 13 Juin prochain. Une petite plutôt naturaliste (et moins matinal). Une longue plus ardue, mais aussi... plus "humaine"...

N'en attendez pas plus, le reste, c'est une surprise...

 

Et c'est sur ces deux clichés que s'est conclue cette matinée du 10 :

A-trier-267.jpgLe groupe au Chapeau (en fait, il manque quatre membres qui durent partir sans tarder) après la phase de réflexion.

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Notre désormais sympathique trafic qui, en plus de faire office de porte-outils, fait aussi porte-cartes (le gazon, c'est bon pour les pique-niques, pas pour les cartes).

Au fait, devinez ce que représentait la carte "épinglée" (en faite aimantée) ce jour là ?

La réponse est ci-dessus...

 

 

 

 

Rendez-vous le 8 Mai 2010 prochain à 8h15 au Gymnase de Saint-Pierre d'Albigny.

Et attention, pas d'armistice en ce qui concerne la vermine herbacée, mais une capitulation sans conditions. Du moins, sur nos vions saint-pierrains.

 

 

 

 

NB : en aparté, j'ai eu l'occasion de faire connaissance d'un groupe rouennais (de Rouen) qui se consacre à faire de même du côté de la... Côte Sainte-Catherine. Eux aussi n'ont que cisailles, sécateurs et... j'en passe et des meilleurs. Mais aussi, moultes ronces et autres vermines arboricoles et herbacés à... occire.

Leur site Internet : link

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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